Allegro Moderato.
J'aime beaucoup parce qu'en relisant mon portrait chinois dans l'article précédent, je me suis rendu compte qu'il y a des contradictions en fait. Comme par exemple le fait que je sois "l'automne" mais un paysage "d'hiver". Ou alors une invention: "le cinéma" mais un art: "la musique". Enfin voilà, comme en général quand je fais ce genre de questionnaire sans trop réfléchir, je crois qu'on peut y voir un petit bout des contradictions qui m'habitent, n'est-ce-pas.
Je voulais dire aussi, que cet endroit me plait vraiment beaucoup, et que je suis très contente de l'avoir fait de cette façon. Mon côté impulsif a repris le dessus un instant, juste le temps de trouver LA photo. Je voudrais ajouter d'ailleurs, que j'ai noté l'adresse de la photographe dans la bannière, mais si vous ne déchiffrez pas très bien c'est celle ci : http://girltripped.deviantart.com. J'aime beaucoup sa galerie, c'est très souvent que je trouve certaines photos vraiment sublimes. Je vous invite vivement à aller jeter un oeil si ça n'a pas encore été fait. Et même si ça a déjà été fait, d'ailleurs.
Nous sommes le 8 mai 2007, et chacun sait ce que cette date représente évidemment. J'ai lu il y a quelques semaines, un livre qui s'appelle Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay. Je pense qu'il est important de préciser certaines choses sur l'auteur avant de vous dire de quoi ça parle. Pour ça je vais copier/coller la Fnac, hein. On est flemmard ou on l'est pas :
Tatiana de Rosnay est l’auteur de huit romans, mais Elle s’appelait Sarah est le premier roman qu’elle écrit en anglais, sa langue maternelle. Scénariste et journaliste, elle travaille notamment pour Elle et Psychologies.
Après une enfance aux Etats-Unis, elle a fait ses études universitaires
en Angleterre. Mariée et mère de deux enfants, elle vit depuis vingt
ans à Paris.
Maintenant, je vous met le pitch (ce mot est d'un ridicule étonnant, et je suis même pas sûre de l'orthographe) en coupant la fin parce que je trouve complètement débile de préciser autant que l'a fait la Fnac, pour le coup.
Paris, mai 2002. Julia Jarmond, journaliste pour un magazine américain,
est chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv. Au
cours de ses recherches, elle est confrontée au silence et à la honte
qui entourent le sujet. Au fil des témoignages, elle découvre, avec
horreur, le calvaire des familles juives raflées, et en particulier
celui de Sarah. Contre l’avis des siens, Julia décide d’enquêter sur le
destin de la fillette et de son frère.
Au départ, j'étais très peu motivée pour le lire. Cette page de l'histoire est loin d'être la plus belle, et comme je n'étais pas d'un moral super positif, j'ai beaucoup hésité. Et puis j'ai pris mon courage à deux mains, et je l'ai commencé. Je l'ai lu en plusieurs après-midi. C'est très bien écrit, et très facile d'accès, stylistiquement parlant. Le problème était, évidemment, le propos. L'histoire est raconté par chapitres parallèles. C'est à dire que Sarah raconte son histoire (au présent) et le chapitre suivant, c'est Julia qui raconte son histoire (au présent aussi). On suit l'évolution de leur histoire en même temps. Les chapitres de Sarah sont très durs, car même si on "connait" l'histoire (Histoire, plutôt) il est difficile d'affronter ce point de vue intérieur à Sarah. Je rappelle que c'est un roman, donc il ne faut pas aller chercher la petite bête, une erreur historique ou quoi que ce soit du genre, le but n'est pas de relater les faits exactement comme ils se sont passés. Mais bon, c'est quand même basé sur l'Histoire. (j'insiste à peine).
Vraiment, je le conseille à tout le monde, je crois que c'est un livre à lire. Parce que plus facile d'accès qu'un livre d'Histoire et parce qu'il faut savoir, je dirais.
J'aurais bien dit d'autres choses, mais après ce thème là, je n'y arrive pas. Alors je vous dis à demain, ou à jeudi, mais très vite en tout cas, parce que je voudrais vous raconter mon concert avec le choeur de demain.
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